Réunis en assemblée le 26 juin 2018, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit – CSN se sont prononcés à 66 % en faveur de l’entente de principe intervenue entre le syndicat et l’employeur.
L’entente est survenue à la suite de 14 rencontres de négociation, dont la majorité se sont déroulées en présence d’un conciliateur. Le 14 mai dernier, les membres avaient donné au comité de négociation un mandat de grève de sept jours à être déclenché au moment jugé opportun.
L’entente intervenue entre les parties la veille de la mise en œuvre du mandat de grève prévoit notamment la possibilité d’une retraite progressive, le choix de cumuler le temps supplémentaire dans une banque de temps à reprendre, un contrôle accru sur les décisions concernant le contrat d’assurance collective et un respect nettement plus important de l’ancienneté. Les augmentations de salaire prévues dans l’entente sont de 2,5 % pour chacune des trois années du contrat avec une rétroactivité au 1er janvier 2018.
Au cours de cette négociation, la mobilisation des membres s’est organisée sur le thème du respect. C’est d’ailleurs ce qui ressort du résultat de ce vote qui illustre un climat de travail difficile au cours des dernières années. « Considérant les gains que représente cette entente de principe, le résultat du vote aurait pu être nettement supérieur à 66 %, n’eût été les insatisfactions accumulées par les travailleuses et les travailleurs. L’employeur a donc deux ans et demi pour rebâtir la confiance et les liens avec ses employé-es syndiqué-es. C’est du moins ce que la partie syndicale souhaite », mentionne monsieur Jérémy Temes-Dubé, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit – CSN.
Pour monsieur Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN), « les membres ont démontré leur détermination à se faire respecter tout au long du processus de négociation et cette solidarité a fait une différence à la table de négociation. »